Par définition, un chiropraticien est un professionnel pouvant diagnostiquer et traiter les troubles liés aux articulations, aux muscles et aux vertèbres en effectuant des manipulations précises ou en redressant la colonne vertébrale.
Il s'agit donc d'un professionnel de la santé, détenteur d'un doctorat en chiropratique, dûment formé et qualifié pour soulager ou traiter différentes affections plus ou moins douloureuses et différents problèmes de santé touchant principalement le système neuro-musculo-squelettique de la personne traitée. Il est, entre autres, chargé d'optimiser le niveau de mobilité articulaire et de vitalité de ses patients et de développer la santé optimale de ces derniers.
Officiellement fondée par Daniel David Palmer aux États-Unis en 1895, la profession compte aujourd'hui environ plus de 80 000 praticiens sur la planète. Le chiropraticien est reconnu dans le monde comme étant l'expert du mal de dos, mais il peut également traiter de nombreuses autres affections touchant diverses articulations.
Il ne possède nullement les compétences d'un médecin généraliste et vice versa. Les deux professions diffèrent totalement, mais peuvent être grandement complémentaires l'une de l'autre.
Formation académique
Un docteur en chiropratique doit recevoir une formation universitaire comportant environ le même nombre d'heures qu'un étudiant en médecine avant de pouvoir officiellement pratiquer la chiropratique. Le programme se déploie sous forme d'un doctorat de premier cycle s'étirant sur cinq ans, diplôme qui est actuellement offert à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Certains diplômés poursuivent d'ailleurs leurs études au 2e et au 3e cycle afin de peaufiner leurs connaissances en matière de santé neuro-musculo-squelettique, biomécanique et autres.
D'un pays à l'autre, même s'ils peuvent différer, les critères d'admissibilité et la durée des programmes sont sensiblement les mêmes partout. Il existe sur la planète aujourd'hui 22 écoles dûment agréées, dont 1 en Angleterre, 2 en Australie, 16 aux États-Unis, 1 en France (avec 2 campus, 1 à Toulouse et 1 à Paris) et 2 au Canada.
Reconnaissance professionnelle
La profession est réglementée selon chaque pays, mais règle générale, les étudiants doivent d'abord réussir le doctorat en chiropratique pour ensuite pouvoir s'inscrire aux examens théoriques et pratiques de l'Ordre des chiropraticiens du Québec. Ceux-ci doivent être réussis afin que les étudiants obtiennent une accréditation leur permettant d'exercer légalement leur profession en tant que chiropraticien diplômé. C'est à partir de cet instant qu'ils peuvent recevoir et traiter des patients de manière entièrement autonome.
L'accréditation provient des différentes organisations chiropratiques de chaque région.
- Québec
- Chiropractic Canadian Board
- Ordre des chiropraticiens du Québec
- France
- Agence régionale de santé
- État-Unis
- NBCE (National Board of Chiropractic Examiners)
Méthodes employées
Le chiropraticien ne fait pas usage de médication ou d'approches chirurgicales. Il propose plutôt un traitement naturel qui est complémentaire à divers soins de santé. Les techniques utilisées en chiropratique sont variées et visent principalement les articulations et les muscles. Voici quelques méthodes auxquelles le chiropraticien peut avoir recours lors d'une séance :
- manipulations articulaires spécifiques
- thérapies musculaires diverses
- traitement à l'aide d'appareils de thérapie physique
Il peut également vous suggérer des exercices de renforcement adaptés à votre situation, votre âge et votre problème de santé. Quelle que soit l'origine de votre douleur (musculaire, articulaire ou même nerveuse), le chiropraticien peut vous donner des conseils en ce qui a trait à vos habitudes de vie, votre posture et autres facteurs externes pouvant nuire à votre santé.